«JE M'IDENTIFIE à UNE FEMME DE 30 ANS» : EN VIDéO, FLORENCE FORESTI SE CONFIE SUR SON RAPPORT à L'âGE

À quelques jours de la diffusion sur Canal + de son dernier spectacle Boys Boys Boys, sorti en 2022, Florence Foresti était, ce 26 mars, l'invitée de Mouloud Achour sur le plateau de «Clique TV». L'occasion pour l'humoriste de se confier sur son rapport à l'âge. Car celle qui a récemment soufflé sa 50e bougie, revendique désormais pleinement le fait de s'adresser en priorité à un public de quinquagénaires.

Invisibilisation

«Dans mon spectacle, je valorise les femmes de 50 ans ! Je les vends aux hommes parce qu'à 50 ans, tu es la femme parfaite », lance-t-elle, avant de vanter les qualités de ces dernières, et les siennes par la même occasion. «On ne peut pas espionner notre “mec” sur son portable parce qu'on voit flou», «On n'est plus jalouse», «Quand vous (les hommes, NDLR) sortez en boîte, on est contente parce qu'on peut faire notre couleur», énumère-t-elle avec malice. Mais quand il s'agit d'aborder la question de l'invisibilisation de ces femmes, la Lyonnaise reprend son sérieux : pour elle, l'âge n'est qu'une excuse qui cache un autre problème.

«On a fait un pas de géant. Il y a quelques décennies, une femme de 50 ans c'était ma grand-mère : la mise en pli, les lunettes, la blouse et les chaussures de confort», s'amuse-t-elle. Et de poursuivre : «Aujourd'hui, je trouve qu'on a fait énormément de chemin. Moi, je ne trouve pas que les femmes ne sont pas visibles à 50 ans. En revanche, je trouve qu'elles ne sont pas visibles quand elles ne sont pas très jolies. Ce n'est pas tant l'âge, c'est une certaine forme de beauté qui est encore demandée aux femmes».

«Je veux qu'on m'appelle Mademoiselle»

Pour Florence Foresti, l'âge n'est donc pas un sujet. D’ailleurs, elle s’en soustrait, se définissant comme «transâge». Un concept bien à elle qu'elle clarifie. «Je m'identifie à une femme de 30 ans. Et je veux que tout le monde m'identifie comme ça ! Je veux qu'on m'appelle Mademoiselle», plaisante-t-elle, précisant tout de même qu'il s'agit d'une «vanne du spectacle».

Mais cette blague cache toutefois un fond de vérité. «Quand on est vieux, maintenant je peux dire que je suis vieille, on se sent toujours plus jeune que ce qu'on est. Et c'est vrai que je ne le comprends que maintenant», admet l’humoriste, se remémorant l’époque où d’autres lui parlaient de ce sentiment. «Et puis quand tu le vis, tu te dis :“oui, en fait, je n'arrive pas à avoir 50 ans dans ma tête !”. Donc j'ai rapproché ça de la transidentité parce que c'est une forme de transidentité de s'identifier comme une jeune femme», conclut-elle.

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